Un mot vous échappe ? Un terme n’est pas clair ? Lisez le lexique vous y trouverez forcément la réponse.
Le lexique des marais
Adernes : servent de réserve journalière, les paludiers peuvent alimenter les derniers bassins (=œillets) où s’effectue la récolte du sel et de la fleur de sel.
Bondre : canal affluent d’un étier (petit canal acheminant les saumures) dans les marais salants, rempli d’eau de mer, uniquement aux vives eaux
Cobier : deuxième type de bassin (facultatif) d'une saline où l'eau poursuit son échauffement commencé dans la vasière.
Chaussage : réfection de la forme du fond et des ponts des œillets et remise à niveau effectuée tous les 20 à 30 ans.
Cueillette : action de récolte de la fleur de sel manuellement au moyen d'une lousse.
Délivre : petit canal permettant la distribution de l'eau dans les œillets.
Etier : canal amenant l’eau de mer dans les marais salants
Fards : bassins les plus petits, entretien méticuleux pour assurer tout au long de ces chicanes la circulation régulière d’une fine pellicule d’eau (1mm).
Galpont : pont entourant l’œillet pour leur éviter d’être débarrés par l’eau et de déborder dans les fards de décharge
Inses : séparation par une ardoise de l’œillet et du délivre, permettent également d’alimenter en eau les œillets une fois par jour durant la récolte
Ladure : petite plateforme ronde disposée au milieu du plus grand pont de l’œillet, sert pour le stockage journalier du sel et son premier égouttage.
Las : outil traditionnel servant à la récolte du sel gris constitué d'un long manche muni à son extrémité d'une lame rectangulaire.
Lousse : outil traditionnel servant à la cueillette de la fleur de sel.
Marais salants (ou saline) : ensemble de bassins dans lesquels les paludiers récoltent le sel obtenu par évaporation de l’eau de mer grâce à l’action du soleil et du vent
Mulon : tas de sel s’égouttant naturellement, le nom vient de la mule, l’animal qui servait de transport
Trémet : plateforme sur laquelle le paludier stocke son sel après la récolte
Lousse : outil traditionnel constitué d’un manche et d’une planche fixée obliquement
Œillet : dernier type de bassin d'une saline dans lequel s'effectuent la cristallisation et la récolte du sel environ 70 m²
Œillet tué : œillet sur lequel le sel n’est pas récolté mais dans lequel l’eau circule. Permet d’augmenter la productivité de la saline.
Paludier : exploitant agricole récoltant du sel dans les marais salants.
Roulier : entreprise qui réalise le transport du sel depuis la saline du producteur jusqu’au lieu de stockage.
Salicole : relatif à l'exploitation du sel dans les marais salants.
Saline : ensemble de bassins, cernés par un talus, construits par l'homme dans des sols argileux, naturellement imperméables, de forme plus ou moins géométrique, dans lesquels l'eau de mer circule par gravité, s'échauffe et s'évapore pour aboutir à une concentration élevée qui va provoquer une cristallisation.
Salorge : hangar à sel traditionnel.
Traict : vaste lagune d'où provient l'eau de mer qui sera acheminée par gravité dans les salines.
Trémet : place aménagée sur les talus de la saline pour y stocker le sel après récolte.
Tri : le tri peut être réalisé manuellement ou par tamisage.
Vasière : premier bassin d’un marais salant qui constitue la réserve d’eau de mer. C’est aussi dans ce bassin que s’effectuent une première décantation (les vases les plus fines et les éléments planctoniques en suspension dans l’eau y sont abandonnés) et une première concentration.