La récolte à Guérande
Le mode de récolte dans les marais salants guérandais a été mis au point, il y a plus d’un millénaire.
C’est une technique ancestrale encore entretenue aujourd’hui.
Le sel de Guérande est récolté à la main pendant le printemps et l’été lorsque les jours sont les plus longs, et le soleil le plus chaud.
Elle dure parfois jusqu’en septembre tant que l’évaporation est suffisante.
La récolte du sel repose sur un phénomène naturel universel : l’évaporation. Il suffit d’un ensoleillement et d’un vent d’est sec pour satisfaire pleinement les paludiers.
Ces conditions favorisent en effet l’évaporation de l’eau et la formation des cristaux dans les oeillets.
La récolte de la fleur
La fleur de sel, sel blanc plus léger, est ramassée à l’aide d’une lousse permettant de récolter les cristaux à la surface.
La production de fleur de sel résulte d’une cristallisation rapide du sel en surface et est très dépendante du vent.
Sa couleur si blanche est due au fait qu’elle ne touche jamais le fond argileux de l’œillet.
Elle est récoltée à la surface des œillets à l’aide d’un outil spécifique appelé « lousse ». La fleur de sel est ensuite soumise à un égouttage naturel.
La récolte du sel
Le gros sel, lui, aussi appelé « sel gris », est ramassé par le paludier à l’aide d’un las, outil avec un manche long pour écumer le fond argileux de l’œillet.
Finalement, il forme des tas de gros sel, appelés « mulons » qu’il laisse sécher toute la nuit, et s’occupe de les stocker le lendemain.