FAQ – Sel et santé
(sources officielles incluses)
Le sel est-il mauvais pour la santé ?
Non, le sel n’est pas mauvais en soi.
Le sodium qu’il contient est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme (équilibre hydrique, muscles, nerfs).
👉 Le problème identifié par les autorités de santé concerne surtout la surconsommation de sodium, principalement liée aux aliments ultra-transformés.
Sources :
ANSES – Apports en sodium et santé
OMS – Guideline: Sodium intake for adults and children
Quelle est la quantité de sel recommandée par jour ?
L’Organisation mondiale de la Santé recommande :
moins de 5 g de sel par jour pour un adulte (≈ 2 g de sodium).
En pratique, une grande partie de cet apport provient des produits industriels, et non du sel ajouté à table.
Sources :
OMS – Sodium intake guidelines
Santé Publique France – Consommation de sel en France
Tous les sels se valent-ils sur le plan nutritionnel ?
Non.
Sur le plan chimique, tous les sels contiennent du sodium.
Mais ils diffèrent par :
leur degré de transformation,
la présence ou non d’additifs,
leur origine et leur méthode de production.
Un sel marin naturel non raffiné, comme le sel de Guérande, n’a pas subi les traitements lourds (lavage, raffinage, antiagglomérants) propres aux sels industriels.
Sources :
INRAE – Transformation des aliments
CIQUAL – Composition nutritionnelle des sels alimentaires
Le sel de Guérande est-il meilleur pour la santé ?
Le sel de Guérande n’est pas un médicament et ne doit pas être présenté comme tel.
Il est toutefois apprécié pour :
sa naturalité,
l’absence d’additifs,
une approche plus consciente de l’assaisonnement.
👉 Utiliser un sel de qualité peut favoriser une consommation plus modérée, car le goût est plus perceptible.
Sources :
ANSES – Alimentation et comportements alimentaires
INRAE – Qualité des aliments et perception sensorielle
Le sel de Guérande contient-il de l’iode ?
Le sel de Guérande n’est pas enrichi artificiellement en iode.
L’iode est cependant présent dans de nombreux aliments :
poissons,
fruits de mer,
algues,
œufs,
produits laitiers.
Chez les personnes ayant une alimentation variée, les besoins sont généralement couverts sans recours systématique à un sel iodé.
Sources :
ANSES – Apports nutritionnels en iode
OMS – Iodine nutrition
Faut-il absolument consommer du sel iodé ?
Pas nécessairement.
Le sel iodé est une réponse de santé publique à des carences observées dans certaines populations, mais il n’est pas indispensable à tous, notamment lorsque l’alimentation est équilibrée.
👉 En cas de doute (grossesse, pathologies spécifiques), un avis médical est recommandé.
Sources :
ANSES – Iode et population française
OMS – Iodine deficiency disorders
Le sel favorise-t-il l’hypertension ?
Une consommation excessive de sodium peut contribuer à l’hypertension chez certaines personnes sensibles.
Cependant, le lien dépend de nombreux facteurs :
alimentation globale,
activité physique,
génétique,
stress.
Les autorités de santé soulignent que la réduction des produits ultra-transformés a souvent un impact plus important que la suppression du sel de qualité utilisé à la maison.
Sources :
ANSES – Sodium et pression artérielle
OMS – Salt reduction and cardiovascular disease
La fleur de sel est-elle différente du point de vue santé ?
La fleur de sel est utilisée en finition, en très petite quantité.
Son usage favorise :
une meilleure perception du goût,
une réduction des quantités,
un assaisonnement plus précis.
👉 Elle ne modifie pas la nature du sodium, mais l’usage que l’on en fait.
Sources :
INRAE – Perception sensorielle et alimentation
Santé Publique France – Comportements alimentaires
Peut-on supprimer totalement le sel ?
Supprimer totalement le sel n’est ni recommandé ni réaliste.
Le sodium est essentiel au fonctionnement du corps.
L’enjeu n’est pas l’élimination, mais :
la modération,
la qualité,
et la conscience des sources cachées de sel dans l’alimentation.
Sources :
OMS – Sodium and health
ANSES – Équilibre nutritionnel
Cette FAQ a une vocation informative. Elle ne remplace pas un avis médical personnalisé. En cas de pathologie ou de régime spécifique, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.